30/11/2010

Bonjour à tous en ce Mardi 30 Novembre

Oui bonjour à tous ceux qui me lisent depuis la France! Yes LA FAMILLE!
Voilà quelques nouvelles du front irlandais. Donc pour rentrer dans le vif du sujet directement, je me gèle.
Les premières neige sont tombées sur les toits de l'université en mode Harry Potter, dommage j'avais pas l'appareil photo mais c'était superbe je vous assure. Beau mais foutrement gelé, glacé de la tête au pied le pépère. Résultats je me sens l'âme d'un Bibendum vu les couches de vêtements que j'accumule. On en est à 5 et je compte même pas l'équipement hivernal bonnet gants et tout le tralala.
 HOLLYHILL ou comment deux français débarquent dans les quartiers Nord de Cork ( attention photo-paysage non contracuelle du tout puisque c'est la campagne,hein)
Je suis le plus heureux des bibendums donc.
Même me geler les........ est agréable quand on sait qu'il faut profiter de tout, se charger le crâne de toutes les sensations possibles. Bon aprés j'irais pas courir en tee-shirt pour voir à quel point c'est TOP le froid. Bref, on est bien au chaud, dans sa chambre, au chaud. Par la fenêtre rien de plus que d'habitude, je m'étais fait une amie araignée mais cette garce m'a larguée et c'est tirée... ah lalala la solitude. Non j'déconne.

Les exams se rapprochent, la fin du premier semestre aussi, tout passe si vite ici, c'est hallucinant, je me revois encore débarquer dans ma chambre et dans mon appartement vide. Dans une ville inconnue, plein de visages et d'odeurs nouvelles....tout est gravé mais tout semble passer si vite. Je regrette une seule chose. Ne pas être parti plus tôt. Maintenant que j'ai le mémoire de deuxième année à préparer, le travail est différent et plus personnelle. Disons qu'en deuxième ou troisième année ici, j'aurais été plus peinard, moins inquiet.
Déjà Décembre, déjà Noel, déjà le retour en terre aixoise....

Chiotte

Dans l'ordre: Pauline Bon Public, Suzy Mami la sieste, Fred A.K.A Mr Glue et Ma pogne
Gros bisous à toute la casba, toute la bande, toute la famille aixoise, FORCE ET HONNEUR ( mais prennez pas froid)

28/11/2010

Johnny Cash ou comment aimer la cendre

Disons le, ce très très gros fait anthropologique, la mort est ce qu'il y a de meilleur pour un artiste, après la schnouff peut-être.

Même Grégory chanteur castra pour midinette bercées trop près du mur en profite depuis la tombe. C'est une occaz en Or pour sortir des Best-of merdiques et autres niaiseries mainstream, de faire pleurer tout le monde, "oh qu'il était bon, la terre entière le pleure...". Certain oui c'est sur, mais Lemarchal on s'en tamponne allègrement popolle au Nebraska ou dans les faubourgs de Stockholm... Pourtant, est-ce que quand j'écoute et découvre Johnny Cash grâce à son dernier album (produit de son vivant, deux autres sont sorties après que sa maladie l'est fumée R.I.P CASH) moi, né en 86, je ne fais pas sensiblement la même chose?  Est-ce que lorsque j'ai les larmes aux yeux quand je vois Bashung en phase terminal de son cancer, continuer de chanter avec élégance et justesse, sur scène à Marseille, je ne suis pas une sorte de fan de Grégory Lemarchal retravaillé? Bon deux poids deux mesures, tous n'est pas égal, et vaut mieux, à mon sens écouter le gars en noir que le tuberculeux midinet, mais bon...
En fait voilà c'est parce que j'avais envie de vous faire comprendre que pour ceux qui ne connaissait Johnny Cash que de noms, je vous recommande très vivement, mes chers agneaux, l'album crépusculaire: "The American Recording IV: The man comes around". A mon sens c'est le plus beau, justement parce qu'il y a dans la simplicité du mixage, dans le dépouillement ( qui l'a plus ou moins toujours caractérisé), une certaine noblesse, un coté samouraï qui fait son sephukku en habit de cérémonie. Après on a bien sur les traditionnelles best-of ( Walk the Line, Ring of Fire, Cry,Cry,Cry et autre Cocaïne Blues) qui vous donnent plus l'envie de prendre un chapeau de cow-boy et un Colt, baby. Oh yeah baby je m'emporte mais tout ça en fait parce que c'est ma période Johnny Cash qui revient, je sais pas, on revient toujours à des choses, on s'en dégoute, on les délaisse et on y revient....tout est cycle.

Sur ce je vous emmerde et je rentre à ma maison en écoutant Johnny Cash, Folsom Prison Blues en Live at St Quentin, TAC! Au dessus t'as rien, c'est la voie lactée...
 N'empêche que j'ai pas eu le temps de méditer sur la façon dont la lumière se fait sur la tombe des artistes, mais est-ce bien nécessaire, hein? On s'en tape un peu à mon avis, tant qu'on peut reconnaitre la valeur de manière objective c'est le principal au fond. Bien sur maintenant pour aller voir Kurt Cobain ou James Brown en concert c'est plus ou moins plier là. Faut faire avec ce qu'on a en France: BB Brunes, David Guetta et Section d'Assaut. 

22/11/2010

DUBLIN ou le retour

Un pote  m'envoyait un message l'autre jour m'induisant que je devais veillez à agrémenter un peu plus mon blog, un autre message beaucoup plus direct, venant d'une autorité indiscutable me reprochait la pauvreté de mon blog, son contenus ainsi que sa forme, bourrée de fautes d'orthographe. En ce retour d'un trip à Dublin avec Suzy la Sieste, Pauline dite Bon Public et bien sûr le partenaire Fred a.k.a Mr Glue, je pense qu'il y a là une bonne occasion de donner un peu plus de news à ceux ou celles qui liront ces lignes. Ne soyons pas pesant.
4jours et 3 nuits à Dublin capitale irlandaise et centre mondiale de la Guiness que j'arrive toujours pas à apprécier. Autant vous dire qu'il est difficile de faire un pas dans le centre de Dublin sans se retrouver devant une enseigne relative à la bière brune. Passons.
Grande ville assurément pour l'avoir apprécier du haut de l'ancienne usine Guiness redécorée en musée et centre commerciale pour afficionados de la brunâtre en tout genre, Dublin n'en demeure pas moins irlandaise jusqu'au bout des doigts avec ces rues bourrées de pubs et de restaurant ( parfois les deux en même temps), ces ivrognes quinquagénaires titubant aux bras de leurs pervenches, ces fenêtres fleuris, ces murs en briques...etc etc.
3 nuits dans une auberge de jeunesse "The Bunk House" à cohabiter avec des brésiliens forts sympathiques et surtout très silencieux ( Raf n'aime pas qu'on le reveille), à déambuler de rues en rues pour trouver un endroit sympathique. Pas très difficile dans le Temple Bar, quartier central de la vie du dubliner. 4 jours à admirer et apprécier les parcs, les coffee-shop, les restaurants...etc mais surtout toute l'originalité que peuvent trouver quatre français dans ce qui se passe autour d'eux.
Un bruit technoïde signalant le passage au vert pour les piétons, une église fermé il y a soixante ans conservée et réamménagée en restaurant, salon de thé, bar, club. Un type déguisé en Leprechaun qui agite son bras toute la journée. La statue d'Oscar Wilde sous une bâche. Un Carravage au musée national de l'Irlande. Des canards multicolors....Les listes sont toujours un peu foireuses je m'en excuse.
Tout est fantasmé en étant touriste,étranger et néophyte. Ça valait le coup. Bon même si on s'est fait entubé au niveau du Irish Breakfast, on en gardera en bon souvenir. Tous ces concerts gratuits et chaleureux, ces gens croisés, ces kilomètres marchés, ces ampoules au pied ( Raf avait eut la bonne idée de passer une journée de marche en chaussures de soirée), on garde tout, on en jette plus.
Mais il est temps pour moi de repartir à mes essays et autres assignements. Bonjour chez vous

PS: Toujours aussi dégouter d'avoir loupé, pour la seconde fois, The Gaslight Anthem, si prés du but....une prochaine fois.Ah oui parce qu'en fait c'était plus ou moins pour ça que je projetais d'aller visiter Dublin mais c'est la vie, c'est ma faute, je n'avais qu'à ne pas être dans la procrastination. Une autre leçon. Décidément j'apprends beaucoup plus que prévu ici.

08/11/2010

Se reveiller avec des lunettes de soleil

Non pas parce qu'il y a trop de soleil lorsqu'on se reveille, mais parce qu'on est encore tout démonté de la nuit passé, parce qu'il a fallu se lever et courir. Porter des lunettes pour vous frauduler une mine étincelante lorsqu'en fait le froid vous raye la peau et que la lumière claire de cette matinée hivernale vous induit que tout ceci n'est qu'une pure gène de plus dans une matinée positivement merdique.
Donc oui, se lever avec des lunettes de soleil sur le nez et une tasse de café que l'on agrippe pendant qu'on courre, sans se brûler, pour rassembler ses affaires; il y a là quelque chose de très agréable finalement
La suite de la journée n' a été qu'un enchaînement passif et volontaire de faits et d'autres tel que décuver ( 4h de sommeil), s'orienter ( Big up à Fred qui à réussit haut la main son brevet de conducteur irlandais, donc à gauche), trouver ( en Irlande il y a des choses assez récurrentes, faire un tri s'avère très vite nécessaire. C'est choses sont: les églises, les pubs, les cottages, les pubs, les Centra, les châteaux, les cottages et bien sur, les pubs. En voyant leurs église magnifiquement sinistres tu comprends vite l'affluence de l'ivrogne dans les pubs, préférant la chaleur d'un comptoir à la dure rigueur d'une soutane noire) et bien sur se réchauffer. Le froid irlandais est là, il ne rigole pas, il est pas là " pour monter de la clôture" à HollyHill.
Donc on résume cette journée par des phrases courtes et nominales, classé dans le désordre le plus................... parfait.
Cork- Kill Kenny_________________Kill Kenny-Cashel/ Cashel-Cork

Du froid. Du Soleil. Une voiture louée. Des prairies. Des retards.Un château. Des églises. Un écureuil. Deux minutes chrono de musique irlandaises dans la radio. De la pluie. Un Fish & Chips savoureux.Une gueule de bois. Quatre heures de sommeil. Sept bonnes heures de routes. Du rire. Des cyclistes. Du vent. De l'essence sur les chaussures. Un fauteuil roulant fantôme qui attaque note voiture. Un blizzard. Un père noël lumineux. Des virages en tête d'épingle improbables. Des feuilles mortes. Des escaliers très pittoresques. Des cigarettes mal roulées. Des cernes. Des silences pesants de chez pesants
En bon étudiant erasmus lost in da translation, je voudrais dire ceci: "Typique..."
Journée sans fin.
Se réveiller avec des lunettes de soleil au nez et s'endormir avec des cernes jusqu'aux pieds.

.

Le monde regorge d'illusions. Des ribambelles de ballerines, des tourelles fluorescentes, des poteaux électriques ambrés...ces illusions, je le dis, se gonfle d'un parfum d'inconnu que connait bien le touriste. Cogito Ergo Sum et tourista AMEN
Puppet Master & Glue + Cookie The Clown
Je pense donc j'essuie.
Moi, Rafaël PANZA me confronte désormais à la réalité. Le voile tombe. L'explosion souffle sur mon front perlé d'inquiétude. Une chaude vague. Les couleurs changent, les formes se transforment, une porte dans une rue aux murs en briques rouges redevient une porte. Ce n'est plus cette entrée mystérieuse derrière laquelle se cache une peut-être petite vieille buvant du thé avec des petits sablés. C'est une porte, de sortie, de garage, d'immeuble. Tant de possibilité dans la réalité. Les rêves s'effacent. Mes songes éveillés s'envolent de jour en jour. Mais la réalité me restera fidèle. Et je lui serais aussi.
Du trottoir que j'emprunte jour après jour à la fine pluie qui me trempe jusqu'à l'épine dorsale de mon poumon gauche, je préfère finalement une bonne vieille réalité froide et cruelle à une illusion douce et trompeuse.
Finalement la réalité n'est jamais si loin de mon rêve. Quotidien que l'on fantasme. Qu'on me sorte les couleurs, amenez moi des pinceaux, une toile, des modèles grotesques, amenez-moi un parapluie et une cantatrice chauve que je la recoiffe.Grouillez-vous.
Foutue envie d'écrire.

07/10/2010

La bonne écoute de Dropkick Murphys

Pour quelqu'un comme moi qui passe sa vie à écouter la musique avec le casque, la tendance à intérioriser la musique est plutôt fréquent, voire chronique. Je parle de ça tout simplement parce qu'écouter Dropkick Murphys dans les rues d'Irlande me semble à la fois naturel et surnaturel. Naturel dans le sens où la musique colle parfaitement avec l'ambiance et l'endroit. Non que les irlandais(es) soient tous des criards-punk-à-tatouage en puissance, loin de là, mais mon esprit écoutant, fais toujours le lien entre la musique que j'écoute et la réalité. Et c'est de cette réalité, irlandaise, que "naît" le groupe Dropkick Murphys.

Oui je sais c'est marrant

Surnaturel, simplement parce que c'est comme écouter Belsunce Breakdown  quand on arrive en bas de la Canebière, ça serait comme écouter Surfer Girl des Beach Boys, allongé à Venice Beach, comme écouter Pavarotti sur la place San Marco à Venise ( c'est juste pour l'exemple, Pavarotti, j'aime pas, il avait une langue violette)


Bisous mes agneaux et merci à ceux qui sont là entrain de lire cette ligne.

06/10/2010

Cork.Deans Hall.Message n°2 Lost in Fuckin' Translation

Fucking translation. Je dis ça mais la barrière de la langue s'estompe petit à petit. Je commence à comprendre, la langue, les moeurs, les habitudes.Bref, je me fonds petit à petit dans un nouveau pays ( même si le mien me manque dixit la chanson d'Hocus Pocus "Quitte à t'aimer"). Je dis ça mais je sens bien que c'est écrit sur ma tête qu'il n'y a rien d'irlandais en moi. Il doit y avoir une pancarte au dessus de ma tête avec marquée dessus "Di Panza di Mozza". A trois reprise on m'a pris pour un italien, une fois pour un espagnol et même pour un turque. J'en place une pour tous et toutes qui ont envie de refléchir au magnifique débat bien français de souche hypocrito-sarkozienne, en prennant un air à la fois convaincu et tête à claque: "Pour moi l'identité nationale..." et allez mourir!
Ça c'est fait.
Je reviens donc à ma tentative d'immersion dans ce pays aussi froid que chaleureux. De nombreuses choses continuent de m'étonner: la façon de changer du tout au tout. Un irlandais la nuit, n'a rien à voir avec un irlandais le jour! Le premier est débridé, désinhibé, un peu con sur les bords, en un mot alcolisé alors que le second est poli, aimable et très civilisé. J'ai peine à croire qu'il est la gueule de bois.
 Je ne comprends pas encore totalement leurs heures de repas, et je commence vraiment à douter qu'ils en est un; vu qu'il mange à toutes heures à coups de snack et de pizza je comprends pas. Bon faut dire que dès que le français se fait à manger, les deux colocs ont tendance à halluciné. Ils voyent un type qui tente tant bien que mal de se faire un plat cuisiné à base de légumes, quand eux ils mettent un truc dans le four toutes les deux heures!

Bon c'est pas très très intéressants tout ça, me diriez-vous. Je suis d'accord. A vrai dire, on s'en fout un peu. Alors intéressons-nous à des choses plus importantes. La langue française. En irlande, quand quelque chose est écrit en français, c'est synonyme de classe, de luxe, de "tac! attention là c'est du bon!" Par exemple il y a pas mal de pub qui portent des noms français dont un que j'affectionne particulièrement, qui est pub mais aussi coffee-shop et salle de concert ( l'endroit de rêve en somme) qui se somme ''The Pavillon". Lui-même étant placé dans le vieux quartier français de Cork, appelé "The Huguenot quarters" par rapport à la "French Church située juste à coté. Ils l'appellent comme ça en référence aux français protestants qui ont fuis les persécutions du 16ème siècle. Voilà donc en gros, malgré la main de Thierry Henry, la France à toujours la côte. D'ailleurs on trouve pas mal de produits français en fin de compte. Le plus incroyable étant de se retrouver nez à nez avec une boutique "L'occitane".
Voilà voilà. Pouf Pouf. Faut que je me ressaisisse pour écrire autre chose que la vie trépidante d'un étudiant en ERASMUS. Je vais me pencher sur la question. Sur ce , amis du soir bonsoir!

24/09/2010

The Arthur Day et son pourquoi du comment

Non nous n'allons pas nous embêter avec un article aussi pesant que flou sur l'histoire de Sir Arthur Guinness et de son invention: la bière dite "stout".
C'est du lourd! Il faut une cuillère! T'en bois deux t'as le bide qui explose tellement il gonfle! T'as l'impression d'avaler un liquide saumâtre et sirupeux au goût puissant de bière. Enfin bon, n'étant pas à la base un amateur de ce jus de binch froid, je me faisais quand même pas d'idée là-dessus et comment j'aller pouvoir gerer mon dégoût qui pouvait, à tous moments, devenir une faute culturelle...à trois euros la pinte de guinness, j'allais pas faire mon difficile! Surtout quand c'est le barman qui te l'offre, dans ces cas là on dit pas non-merci.
Et me voilà dehors, sur les marches du palais de justice locale, avec mon acolyte Fredo, entrain de lever mon verre, avec une centaine d'autres irlandais et irlandaise, à la mémoire de ce brave Arthur.
Celui-ci était symbolisé, assez mal j'dois dire, par un acteur déguisé, assez mal aussi, en courtisan du 18ème dont la perruque tendait à se barrer en couille parfois. L'oeil avisé du touriste lost in translation ne loupe rien de ces petits moments d'exceptions! Voilà voilà. Un autre grand moment irlandais. Je vais pouvoir dire que j'étais en Irlande le jour de la fête de la Guiness!
A trés bientôt! C'est bientot la reprise des cours alors il va y avoir des articles en pagaille mais avant peut-être aussi!
Cela soit dit en passant puisque j'y pense je vais aller voir Dj Shadow en concert! Tatatata tatata

16/09/2010

Welcome to the University College of Cork ( Ze place to be)

Et voilà. La rentrée s'annonce. "Enfin" me dirons certains qui ont déjà gouté aux joies ineffables de ce moment aussi délectable qu'angoissant. Oui, enfin!
Réunion de tous les étudiants ERASMUS, les "freshers" comme on nous appelle ici. Première surprise: au moment où la grande patronne des étudiants demandent le nombre de français dans l'amphithéâtre, une grosse majorité de mains franches et sures se lèvent. On vient tous de réaliser soudainement, que nous n'étions pas seuls et que beaucoup de compatriotes se trouvaient parmi nous, embusqués, planqués tel des immigrés clandestins.
Première surprise mais pas synonyme de soulagement. Des brindilles d'un pays dont j'ai voulu m'éloigner se sont retrouvées sur ma route. Dammit! Aprés, bon , je vais pas en faire toute une histoire. ( cons de français...)
Donc première réunion au cours de laquelle je prends conscience que mon niveau d'anglais dépasse tout juste celui d'un mauvais élève de seconde. Les organisateurs font des blagues, et moi je les comprends pas....ahahaha
Grand moment. Mon crâne est en grands travaux de réaménagement. Restauration des voies rapides. Assainissement des parois...etc. C'est la grande classe! C'est la grande claque! C'est sdèdèdèdex! Ne serait-ce que la fac où je suis, mes agneaux. Un bijou de serenité, un alliage parfait entre moderne et historique! Passer devant le "Main Quad" est toujours un grand moment. On en prend plein la vue, on s'imagine les toges et autres hauts de formes qui sont passés par là, on s'imagine les cérémonies centenaires et tout le gnagnagna qui donne à cet endroit son coté tellement solennel et qui m'inspire un profond respect pour cette...fac. Parce que c'est ce que c'est: une fac! Une putain de fac! Je suis à des années lumières du taudis kafkaien dans lequel j'ai passé cinq ans de vie étudiante à galérer pour trouver un chiotte où il y est du papier toilette. Ah ouais c'est le grand bonheur là, je n'y crois pas vraiment. Je me dis que je suis encore en vacance, que c'est juste pour me mettre en confiance avant qu'on me glisse une petite quenelle...
Cela dit, va comprendre un irlandais...
Va comprendre un irlandais qui te parle de formulaire et de date administrative....

Deuxième surprise. Le Flic.
Un flic est venu nous parler et nous dire que c'est pas bien de trop boire, de prendre de la drogue, d'aller chez les dames et qu'il faut faire attention quand on travers la rue. Il a essayé de nous rassurer en nous disant que ça craignait pas mal du coté de la fac et qu'il fallait faire attention la nuit...on l'applaudit quand même par gentillesse, le pauvre...

Troisième surprise: je n'ai toujours pas de colocs. Si d'ici la fin de la semaine, personne n'est là, je m'auto-proclame résident principal et je m'lache! A moi les deux autres étages du frigo et du freezer! Que les placards soient entièrement miens
 ( ahaha les grandes joies du frigo en colocation)


Bon, j'ai tellement de choses à vous faire partager. J'espère que ça intéresse certains
Si ç intéresse personne, c'est pas grave, ça m'intéressera sur mon île deserte avec mon ballon crevé pour seul compagnon.
Ciao Ciao

Cpt Blini

12/09/2010

Cork.Deans Hall.Message n°1

Premier impressions sur l’Irlande et, pour ne pas faire de généralité : sur cork….

Ben ça déchire tout ! Une fois passé l’excitation des premiers pas qui inaugure une nouvelle vie à venir, on redescend sur terre . On prend garde à ne pas trébucher, ne pas tomber sur un os. Seulement je n’en ai pas encore trouver. Ah, si, un : il roule à gauche, ce qui fait que je manque de me faire écraser à chaque fois que je traverse

(mais ça, on peut le travailler)

Donc me voilà arrivé à Cork. Ville de pub, de petits magasins et de grandes enseignes. Une ville aux façades bariolées. Chaque rue ressemble à une série de boite d’allumette, un truc du genre…quelque chose de rangé mais très vivant et chaleureux. Quand on s’imagine l’Irlande, on voit des plaines où des troupeaux de moutons noirs et blancs broutent une herbe verte tandis qu’un paysan roux les surveillent et boit sa Guiness en même temps. Pour la Guiness et le vert, le préjugé est fondé, partout, tout le monde boit de la Guiness, et c’est vachement fleuri…en même temps c’est normal, il pleut tout le temps.

(A Cork aussi, il y a la « stout » locale, c'est-à-dire, la brune. Elle s’appelle : Murphy)

Pas tellement de roux, et ceux qui ne me croient pas, n’ont qu’à venir vérifier !

Pour les moutons et les plaines après, je sais pas…

Mais revenons à Cork.

120 00 Habitant intra-muros. Les bouteilles d’un litre vingt-cinq de coca coûtent à peu près 1€50/ Enormément de Pub, un dans chaque rue, minimum. La pinte de blonde coûte 4€ a peu près…ça dépend de la bière aussi. Bon après, si vous voulez savoir l’Histoire de la ville machin bidule, je viens d’arriver moi et puis il y a Wikipédia là.

Bon ensuite, il faut savoir que l’irlandais est croyant. Mais du genre très croyant ! Il doit y avoir, dans le centre-centre au moins cinq église. Pas des chapelle, hein, des églises ! Massives, austères et flippantes. Mais c’est sur que ça ajoute à la ville, aux gens, à tous ce qui se passe à l’instant T, une sérennité, une sorte de bienveillance toute naturelle et spontanée, que nous français ne voyons que dans les films. On peut toujours se la brosser pour que les français deviennent aussi calmes, disponibles et sympathiques que les irlandais. Ils méritaient cent fois, mille fois, un billion de fois plus que nous d’aller à la coupe du monde, rien que pour ça. Et paf !

11/04/2010

Ah la lozère

Nouveau papier- fin de week-end, dimanche soir, allez l'OM,...

la Lozère et surtout le Lac de Naussac, c'est vraiment le pied!!

Peu de gens savent où se trouvent cette région majoritairement agricole( je trouve pas de carte dans l'immédiat^^)
et puis si vous avez besoin de vous expatrier des zones urbaines polluées, surchargées, déshumanisées,atrophiées,mettez le cap par là-bas, ça sent bon la France profonde, le pré, les vaches, la montagne (1000 m d'altitude), le béret sur la tête d'un pépé avec sa canne, le saucisson en terrasse, l'accordéon et son affiche de concert dans un bled style fin du monde...
Ouais c'est comme une deuxième vie pour moi, je m'y ressource les batteries,j'y trouve toute la simplicité des rapports qu'on perd dans nos grosses villes, avec mes potes, ces vieux potes de longues dates, que j'embrasse en passant, si jamais ils lisent ça, ceux et celles qui lirons ces lignes se reconnaitront: JE VOUS AIMES LES GARS!!!!

AAAAAAAAAAAAAaaaah....non!

-MADAME????
-PATAAAAAATE!

07/04/2010

Lonesome valley

Quelque chose me terrifie. La mort. Le suivant, la suite logique et naturelle. TIC-Tac, tu peux rien y faire: tu crèveras.
Certain y trouve un coté rassurant, du style : "pas besoin de se préoccuper de ça, puisque c'est inéluctable...hakunamatata" mais sans le phacochère soupe-au-lait, ça énerve vite...des grands malades!
La mort, ça me terrifie!!
Pas l'image, mais plus le coté t'y-peux-rien!
Tout,tous,toutes, disparaitront....éternel n'est pas.
Après, quelque chose qui me serre la gorge, les couilles avec...
Ce qui me fait peur en fait s'est d'affronter ce truc comme un grand, tout seul. A s'en taper la tête contre un mur, mais il n'y aura personne et j'irais seul ( j'espère n'emmener personne quand même...).
Brrrr....
Disparaitre.
Si encore on avait je ne sais quelle piste, un tuyau...du genre "ben toi tu vas plutôt te retrouver dans les limbes" ou " ah oui ben tu devrai plutôt te reconvertir fissa à l'islam, c'est là qu'on t'attend"...enfin non là je pars en sucette....
Mais pour en revenir à cette idée de mort. C'est en écoutant une chanson : "Lonesome valley" qu'on peut entendre dans le film "O-Brothers":
http://www.musicme.com/Compilation/O%27brother-Where-Art-Thou---bof-0008817006925.html?play=18
En écoutant ces voix plus que basso, c'est tout le coté solennel qui monte en puissance. Je me voyais à quatre-vingt ans ( si j'y arrive ), tout croulant-rampant sans pouvoir me baisser pour ramasser a canne en diamants, sans pouvoir me rappeler si je suis allé au W.C aujourd'hui, sans pouvoir me rappeler la dernière fois où j'ai bandé...et là, sur le patio de ma villa mexicaine ( parce que quitte à s'imaginer vieux autant être un riche vieux magnat d'un cartel latino),là ,je m'écroulais en entendant dans un coin de ma tête cette musique qui aujourd'hui me glaçe les sangs ( j'en ai plusieurs). Autre niveau de temporalité, je suis désolé.
C'est vrai que la mort est quelque chose qui me dépasse totalement. Qui nous dépasse tous peut-être,d'ailleurs...
N'y voyaient rien de morbide là dedans!! C'est seulement un concept qui, en soit me fout la trouille, me dépasse, me fascine.
Mais entre fascination et terreur...
J'adore écrire sans savoir pourquoi, c'est cool, c'est un bon début, je sens que ça va partir dans tous les sens. Demain je vous parlerais de ma peur, phobique, viscéral, des télécomandes...tout le monde s'en fout mais on en écrit quand même quelque chose... un peu comme à la fac,quoi!

06/04/2010

Premier papier digital

A moi la gloire. Je serais le nouveau Baudelaire, encore mieux, je ne crèverais pas dans la misère d'une syphilis moi! Je serais le nouveau Kafka, j'écrirais en deux nuits, un roman qui deviendra référence mondiale, mais moi je ne ferais pas de complexe paternel.
Un hybride entre Kafka-Baudelaire et Tobi avec un sabre et un oeil doré! Le prophète du passé simple. La terreur de la virgule.
OUI!
Craignez mes POINTS VIRGULES!!! Mwaahahahaha....kof kof kof!!

A très bientôt enfant de satan