07/10/2010

La bonne écoute de Dropkick Murphys

Pour quelqu'un comme moi qui passe sa vie à écouter la musique avec le casque, la tendance à intérioriser la musique est plutôt fréquent, voire chronique. Je parle de ça tout simplement parce qu'écouter Dropkick Murphys dans les rues d'Irlande me semble à la fois naturel et surnaturel. Naturel dans le sens où la musique colle parfaitement avec l'ambiance et l'endroit. Non que les irlandais(es) soient tous des criards-punk-à-tatouage en puissance, loin de là, mais mon esprit écoutant, fais toujours le lien entre la musique que j'écoute et la réalité. Et c'est de cette réalité, irlandaise, que "naît" le groupe Dropkick Murphys.

Oui je sais c'est marrant

Surnaturel, simplement parce que c'est comme écouter Belsunce Breakdown  quand on arrive en bas de la Canebière, ça serait comme écouter Surfer Girl des Beach Boys, allongé à Venice Beach, comme écouter Pavarotti sur la place San Marco à Venise ( c'est juste pour l'exemple, Pavarotti, j'aime pas, il avait une langue violette)


Bisous mes agneaux et merci à ceux qui sont là entrain de lire cette ligne.

06/10/2010

Cork.Deans Hall.Message n°2 Lost in Fuckin' Translation

Fucking translation. Je dis ça mais la barrière de la langue s'estompe petit à petit. Je commence à comprendre, la langue, les moeurs, les habitudes.Bref, je me fonds petit à petit dans un nouveau pays ( même si le mien me manque dixit la chanson d'Hocus Pocus "Quitte à t'aimer"). Je dis ça mais je sens bien que c'est écrit sur ma tête qu'il n'y a rien d'irlandais en moi. Il doit y avoir une pancarte au dessus de ma tête avec marquée dessus "Di Panza di Mozza". A trois reprise on m'a pris pour un italien, une fois pour un espagnol et même pour un turque. J'en place une pour tous et toutes qui ont envie de refléchir au magnifique débat bien français de souche hypocrito-sarkozienne, en prennant un air à la fois convaincu et tête à claque: "Pour moi l'identité nationale..." et allez mourir!
Ça c'est fait.
Je reviens donc à ma tentative d'immersion dans ce pays aussi froid que chaleureux. De nombreuses choses continuent de m'étonner: la façon de changer du tout au tout. Un irlandais la nuit, n'a rien à voir avec un irlandais le jour! Le premier est débridé, désinhibé, un peu con sur les bords, en un mot alcolisé alors que le second est poli, aimable et très civilisé. J'ai peine à croire qu'il est la gueule de bois.
 Je ne comprends pas encore totalement leurs heures de repas, et je commence vraiment à douter qu'ils en est un; vu qu'il mange à toutes heures à coups de snack et de pizza je comprends pas. Bon faut dire que dès que le français se fait à manger, les deux colocs ont tendance à halluciné. Ils voyent un type qui tente tant bien que mal de se faire un plat cuisiné à base de légumes, quand eux ils mettent un truc dans le four toutes les deux heures!

Bon c'est pas très très intéressants tout ça, me diriez-vous. Je suis d'accord. A vrai dire, on s'en fout un peu. Alors intéressons-nous à des choses plus importantes. La langue française. En irlande, quand quelque chose est écrit en français, c'est synonyme de classe, de luxe, de "tac! attention là c'est du bon!" Par exemple il y a pas mal de pub qui portent des noms français dont un que j'affectionne particulièrement, qui est pub mais aussi coffee-shop et salle de concert ( l'endroit de rêve en somme) qui se somme ''The Pavillon". Lui-même étant placé dans le vieux quartier français de Cork, appelé "The Huguenot quarters" par rapport à la "French Church située juste à coté. Ils l'appellent comme ça en référence aux français protestants qui ont fuis les persécutions du 16ème siècle. Voilà donc en gros, malgré la main de Thierry Henry, la France à toujours la côte. D'ailleurs on trouve pas mal de produits français en fin de compte. Le plus incroyable étant de se retrouver nez à nez avec une boutique "L'occitane".
Voilà voilà. Pouf Pouf. Faut que je me ressaisisse pour écrire autre chose que la vie trépidante d'un étudiant en ERASMUS. Je vais me pencher sur la question. Sur ce , amis du soir bonsoir!