24/09/2010

The Arthur Day et son pourquoi du comment

Non nous n'allons pas nous embêter avec un article aussi pesant que flou sur l'histoire de Sir Arthur Guinness et de son invention: la bière dite "stout".
C'est du lourd! Il faut une cuillère! T'en bois deux t'as le bide qui explose tellement il gonfle! T'as l'impression d'avaler un liquide saumâtre et sirupeux au goût puissant de bière. Enfin bon, n'étant pas à la base un amateur de ce jus de binch froid, je me faisais quand même pas d'idée là-dessus et comment j'aller pouvoir gerer mon dégoût qui pouvait, à tous moments, devenir une faute culturelle...à trois euros la pinte de guinness, j'allais pas faire mon difficile! Surtout quand c'est le barman qui te l'offre, dans ces cas là on dit pas non-merci.
Et me voilà dehors, sur les marches du palais de justice locale, avec mon acolyte Fredo, entrain de lever mon verre, avec une centaine d'autres irlandais et irlandaise, à la mémoire de ce brave Arthur.
Celui-ci était symbolisé, assez mal j'dois dire, par un acteur déguisé, assez mal aussi, en courtisan du 18ème dont la perruque tendait à se barrer en couille parfois. L'oeil avisé du touriste lost in translation ne loupe rien de ces petits moments d'exceptions! Voilà voilà. Un autre grand moment irlandais. Je vais pouvoir dire que j'étais en Irlande le jour de la fête de la Guiness!
A trés bientôt! C'est bientot la reprise des cours alors il va y avoir des articles en pagaille mais avant peut-être aussi!
Cela soit dit en passant puisque j'y pense je vais aller voir Dj Shadow en concert! Tatatata tatata

16/09/2010

Welcome to the University College of Cork ( Ze place to be)

Et voilà. La rentrée s'annonce. "Enfin" me dirons certains qui ont déjà gouté aux joies ineffables de ce moment aussi délectable qu'angoissant. Oui, enfin!
Réunion de tous les étudiants ERASMUS, les "freshers" comme on nous appelle ici. Première surprise: au moment où la grande patronne des étudiants demandent le nombre de français dans l'amphithéâtre, une grosse majorité de mains franches et sures se lèvent. On vient tous de réaliser soudainement, que nous n'étions pas seuls et que beaucoup de compatriotes se trouvaient parmi nous, embusqués, planqués tel des immigrés clandestins.
Première surprise mais pas synonyme de soulagement. Des brindilles d'un pays dont j'ai voulu m'éloigner se sont retrouvées sur ma route. Dammit! Aprés, bon , je vais pas en faire toute une histoire. ( cons de français...)
Donc première réunion au cours de laquelle je prends conscience que mon niveau d'anglais dépasse tout juste celui d'un mauvais élève de seconde. Les organisateurs font des blagues, et moi je les comprends pas....ahahaha
Grand moment. Mon crâne est en grands travaux de réaménagement. Restauration des voies rapides. Assainissement des parois...etc. C'est la grande classe! C'est la grande claque! C'est sdèdèdèdex! Ne serait-ce que la fac où je suis, mes agneaux. Un bijou de serenité, un alliage parfait entre moderne et historique! Passer devant le "Main Quad" est toujours un grand moment. On en prend plein la vue, on s'imagine les toges et autres hauts de formes qui sont passés par là, on s'imagine les cérémonies centenaires et tout le gnagnagna qui donne à cet endroit son coté tellement solennel et qui m'inspire un profond respect pour cette...fac. Parce que c'est ce que c'est: une fac! Une putain de fac! Je suis à des années lumières du taudis kafkaien dans lequel j'ai passé cinq ans de vie étudiante à galérer pour trouver un chiotte où il y est du papier toilette. Ah ouais c'est le grand bonheur là, je n'y crois pas vraiment. Je me dis que je suis encore en vacance, que c'est juste pour me mettre en confiance avant qu'on me glisse une petite quenelle...
Cela dit, va comprendre un irlandais...
Va comprendre un irlandais qui te parle de formulaire et de date administrative....

Deuxième surprise. Le Flic.
Un flic est venu nous parler et nous dire que c'est pas bien de trop boire, de prendre de la drogue, d'aller chez les dames et qu'il faut faire attention quand on travers la rue. Il a essayé de nous rassurer en nous disant que ça craignait pas mal du coté de la fac et qu'il fallait faire attention la nuit...on l'applaudit quand même par gentillesse, le pauvre...

Troisième surprise: je n'ai toujours pas de colocs. Si d'ici la fin de la semaine, personne n'est là, je m'auto-proclame résident principal et je m'lache! A moi les deux autres étages du frigo et du freezer! Que les placards soient entièrement miens
 ( ahaha les grandes joies du frigo en colocation)


Bon, j'ai tellement de choses à vous faire partager. J'espère que ça intéresse certains
Si ç intéresse personne, c'est pas grave, ça m'intéressera sur mon île deserte avec mon ballon crevé pour seul compagnon.
Ciao Ciao

Cpt Blini

12/09/2010

Cork.Deans Hall.Message n°1

Premier impressions sur l’Irlande et, pour ne pas faire de généralité : sur cork….

Ben ça déchire tout ! Une fois passé l’excitation des premiers pas qui inaugure une nouvelle vie à venir, on redescend sur terre . On prend garde à ne pas trébucher, ne pas tomber sur un os. Seulement je n’en ai pas encore trouver. Ah, si, un : il roule à gauche, ce qui fait que je manque de me faire écraser à chaque fois que je traverse

(mais ça, on peut le travailler)

Donc me voilà arrivé à Cork. Ville de pub, de petits magasins et de grandes enseignes. Une ville aux façades bariolées. Chaque rue ressemble à une série de boite d’allumette, un truc du genre…quelque chose de rangé mais très vivant et chaleureux. Quand on s’imagine l’Irlande, on voit des plaines où des troupeaux de moutons noirs et blancs broutent une herbe verte tandis qu’un paysan roux les surveillent et boit sa Guiness en même temps. Pour la Guiness et le vert, le préjugé est fondé, partout, tout le monde boit de la Guiness, et c’est vachement fleuri…en même temps c’est normal, il pleut tout le temps.

(A Cork aussi, il y a la « stout » locale, c'est-à-dire, la brune. Elle s’appelle : Murphy)

Pas tellement de roux, et ceux qui ne me croient pas, n’ont qu’à venir vérifier !

Pour les moutons et les plaines après, je sais pas…

Mais revenons à Cork.

120 00 Habitant intra-muros. Les bouteilles d’un litre vingt-cinq de coca coûtent à peu près 1€50/ Enormément de Pub, un dans chaque rue, minimum. La pinte de blonde coûte 4€ a peu près…ça dépend de la bière aussi. Bon après, si vous voulez savoir l’Histoire de la ville machin bidule, je viens d’arriver moi et puis il y a Wikipédia là.

Bon ensuite, il faut savoir que l’irlandais est croyant. Mais du genre très croyant ! Il doit y avoir, dans le centre-centre au moins cinq église. Pas des chapelle, hein, des églises ! Massives, austères et flippantes. Mais c’est sur que ça ajoute à la ville, aux gens, à tous ce qui se passe à l’instant T, une sérennité, une sorte de bienveillance toute naturelle et spontanée, que nous français ne voyons que dans les films. On peut toujours se la brosser pour que les français deviennent aussi calmes, disponibles et sympathiques que les irlandais. Ils méritaient cent fois, mille fois, un billion de fois plus que nous d’aller à la coupe du monde, rien que pour ça. Et paf !